Je relève un paradoxe croissant entre la digitalisation des process de recrutement, quels que soient les niveaux de poste, et le besoin de plus en plus affirmé de mes interlocuteurs, clients ou candidats d’être accompagnés, par des humains « en chair et en os », qui écoutent, confrontent, donnent du « feedback ».

La rentrée est un bon moment pour questionner ses pratiques et le sens qu’on donne à son métier.

Pour ma part, je souhaite plus que jamais :
– Être aux côtés de mes clients et candidats prioritairement en présentiel, en plaçant au centre un lien humain fort et durable, réel et sans concession, de partenaire de confiance,  
– Poursuivre un travail d’investigation curieux et stimulant, au-delà de la recherche de quelques mots clés,  
– Coconstruire avec mes clients des parcours d’intégration solides parce qu’une erreur de casting, au-delà de coûter cher, laisse des traces parfois douloureuses,  
– Ecouter les désirs de changement et comprendre les singularités, 
– Donner la même chance aux discrets, celles et ceux qui ont parfois fait le choix d’être peu présents sur les réseaux sociaux professionnels ou qui ont placé le « marketing de soi » à une place, subtile, celle qui simplement leur ressemble,  
– Expliquer toujours à un(e) candidat(e) pourquoi c’est « oui » mais aussi pourquoi c’est « non » en sincérité, sans jugement tout en offrant quelques pistes de développement.

Cher(e)s candidat(e)s, le soin qu’on vous témoignera dans le dispositif de recrutement est un bon indicateur de ce que l’entreprise mettra en place pour vous intégrer, vous suivre, vous faire évoluer et parfois vous faire sortir…

Un recrutement réussi est avant tout affaire de rencontre.

Si les réseaux sociaux sont des facilitateurs, je n’ai encore jamais pris un café avec madame ou monsieur Réseau Social pour parler motivations, valeurs, participation et évolution de carrière…