Il y a des histoires qui mettent l’accent sur notre juste place et le plaisir que nous avons d’exercer notre métier !

Mandatés par une association pour recruter un directeur, nous sommes confrontés aux difficultés du secteur médico-social : une demande forte, des talents rares.

Un jour, nous rencontrons Chloé. La cinquantaine épanouie, elle sort d’un burn-out, s’est reconstruite, en parle avec franchise et simplicité.
Après cette épreuve, cette femme rayonne par sa compétence, sa générosité et sa capacité à créer du lien. Elle a le profil idéal pour notre poste.
Mais ma cliente hésite puis m’informe qu’elle s’oriente vers une autre solution pour ce poste.

J’insiste, absolument convaincue que Chloé pourra contribuer pleinement au projet ambitieux porté par l’association.
Je tente de convaincre Chloé d’être candidate ! Et j’y parviens, parce que j’y crois !

Les deux femmes se rencontrent, dans une dynamique d’échanges sincères sur l’organisation, les attentes et les besoins, de l’une et de l’autre.
Après plusieurs rendez-vous, la découverte de l’équipe, Chloé renonce à son autre piste et rejoint l’association. Une nouvelle aventure s’ouvre à elle !

Alors, oui, l’IA est une déferlante sur laquelle il faut apprendre à surfer !

Mais il y aura toujours une place pour être au plus près du désir d’agir des clients et des candidats !
Ce recrutement n’était pas un simple « matching » de compétences.

Comprendre les moteurs profonds d’un parcours et d’une motivation, unir les bonnes volontés, analyser et expliciter les besoins implicites des employeurs, « faire la courte échelle » aux clients et aux candidats pour aller plus haut, créer les conditions de coopérations fructueuses… Voilà ce qui rend ce métier unique et palpitant !
Et l’IA ne remplacera pas ce qui fait battre nos cœurs !

Tant mieux si elle facilite notre travail ! Cela libérera du temps pour rencontrer, écouter, analyser et faciliter des rencontres !